Pour les teintures médiévales, il faut prévoir plusieurs variétés de plantes (la plus part sont communes), pour réaliser des couleurs différentes. On utilise pour certaines, les graines, les fleures ou le « jus ». Mais toute ne pouce pas à la même allure et pour prévoir des colorations, il faut préparer les teintes à l’avance.
On en conserve en poudre ou en huile. La plus part étaient aussi utilisé pour la réalisation d’enluminures. Mais c’est très complexe et l’explication des différentes méthodes, (extraction du pigment, teintes…) serrait trop long à écrire.
En gros pour obtenir du :
Jaune : Tournesol, Helianthus annuus [pétale]
Millepertuis, Hypericum perforatum [fleur]
Figuier, Ficus carica [feuille]
Doré : Safran, Crocus sativus [stigmate]
Curcuma, Curcuma longa [rhizome]
Orange : Souci, Calendula officinalis [pétale]
Rouge : Coquelicot, Papaver rhoeas [pétale]
Origan, Origanum vulgare [sommité fleurie]
Pissenlit, Taraxacum officinalis [racine]
Rose : Eupatoire, Eupatorium purpureum [graine]
Bleu : Chicorée, Cichorium intibus [fleur]
Bleuet, Centaurea cyanus [fleur]
Violet : Ronce commune, Rubus fruticosus [fruit]
Sureau, Sambucus nigra [baie]
Millepertuis, Hypericum perforatum [fleur]
Vert : Sureau, Sambucus nigra [baie]
Noir :Sureau, Sambucus nigra [baie]
Gris :
Artichaut, Cynara scolymus [feuille]
Brun : Noyer, Juglans regia [brou de noix]
Et il y en a bien d’autres mais celle-ci sont c’est plus communes...